Tête haute

  • Collectif MxM

    Création : novembre 2013 – Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis

    Durée : 55 minutes – Tout public à partir de 6 ans

    Texte : Joël Jouanneau

    Mise en scène : Cyril Teste

    Avec : Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Delphine Cogniard (en alternance), Gérald Weingand

    Voix de Plume : Mireille Mossé

    Assistanat à la mise en scène : Émilie Mousset, Sandy Boizard

    Collaboration dramaturgique : Philippe Guyard

    Scénographie : Collectif MxM

    Lumière : Julien Boizard

    Vidéo : Patrick Laffont de Lojo (conception et réalisation du dispositif vidéo et des images), Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus

    Régie vidéo : Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus, Raphaël Dupont (en alternance)

    Musique originale : Nihil Bordures

    Interprétation musicale en direct : Nihil Bordures, Jérôme Castel (en alternance)

    Costumes : Marion Montel, Lise Pereira

    Régie générale et lumière : Julien Boizard, Guillaume Allory, Nicolas Joubert (en alternance)

    Conception objets programmés : Christian Laroche

    Construction : Omar Khalfoun, Jean-Baptiste Mazaud

    Administration : Anaïs Cartier

    Diffusion : Florence Bourgeon

    Photographies : Caroline Bigret

    Production : Collectif MxM

    Coproduction : Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis, Scène Nationale de Cavaillon, La Filature – Scène Nationale de Mulhouse, Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre dramatique national, Le Canal – Théâtre Intercommunal du Pays de Redon

    Soutiens : DIDRéAM, Fonds SACD Théâtre (aide à la production et à la diffusion)

    Remerciements : Brigitte Chaffaut, Julien Vulliet (mrvux), CNSAD, communauté VVVV, Christophe Rauck, Nathalie Pousset, Fabrice Yvrai, Anne-Marie Peigné, Florence Guinard, Gwenola Bastide, Rebecca Pauly, Marie-Hélène Batard

    Texte publié : Tête haute de Joël Jouanneau, illustré par Valérie Gutton, Actes Sud-Papiers, collection « Heyoka Jeunesse », 2013

  • Collectif MxM

    Premiere: November 2013 – Théâtre Gérard Philipe – National Drama Centre of Saint-Denis

    Running time: 55 minutes – Suitable for all audiences aged 6 and up

    Text: Joël Jouanneau

    Directed by: Cyril Teste

    Performed by: Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Delphine Cogniard (alternating), Gérald Weingand

    Voice of Plume: Mireille Mossé

    Assistant directors: Émilie Mousset, Sandy Boizard

    Dramaturgical collaboration: Philippe Guyard

    Set design: Collectif MxM

    Lighting design: Julien Boizard

    Video design and concept: Patrick Laffont de Lojo

    Video assistants: Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus

    Video operation: Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus, Raphaël Dupont (alternating)

    Original music: Nihil Bordures

    Live music performance: Nihil Bordures, Jérôme Castel (alternating)

    Costumes: Marion Montel, Lise Pereira

    Technical direction and lighting operation: Julien Boizard, Guillaume Allory, Nicolas Joubert (alternating)

    Interactive objects: Christian Laroche

    Set construction: Omar Khalfoun, Jean-Baptiste Mazaud

    Production management: Anaïs Cartier

    Touring and distribution: Florence Bourgeon

    Photography: Caroline Bigret

    Production: Collectif MxM

    Co-production: Théâtre Gérard Philipe – National Drama Centre of Saint-Denis, Scène Nationale de Cavaillon, La Filature – National Theatre of Mulhouse, Nouveau Théâtre de Montreuil – National Drama Centre, Le Canal – Intermunicipal Theatre of the Pays de Redon

    Supported by: DIDRéAM, SACD Theatre Fund (for production and touring)

    Special thanks to: Brigitte Chaffaut, Julien Vulliet (mrvux), CNSAD, VVVV community, Christophe Rauck, Nathalie Pousset, Fabrice Yvrai, Anne-Marie Peigné, Florence Guinard, Gwenola Bastide, Rebecca Pauly, Marie-Hélène Batard

    Published text: Tête haute by Joël Jouanneau, illustrated by Valérie Gutton, Actes Sud-Papiers, “Heyoka Jeunesse” collection, 2013

  • Conception et réalisation du dispositif vidéo et des images

    Tête Haute a été une expérience fondatrice. C’était notre première création à destination du jeune public, et nous avons choisi de l’aborder avec le même degré d’exigence que pour n’importe quel autre projet, en assumant la nécessité de clarté, de justesse et de force poétique.

    Nous avons commencé à travailler à partir de deux textes préexistants de Joël Jouanneau. C’est pendant une résidence au Nouveau Théâtre de Montreuil qu’une idée a émergé de manière concrète : filmer un livre posé sur une table, et faire naître l’histoire à partir de ses pages. Nous avons fabriqué une maquette de ce principe, que nous avons ensuite présentée à Joël. À partir de cette proposition visuelle, il a décidé d’écrire un nouveau texte, intégrant directement ce dispositif dans la dramaturgie du spectacle.

    J’ai conçu un dispositif vidéo simple et mobile, reposant sur la captation en direct d’un espace miniature — un livre, un objet, une ombre. Un écran monté sur rail, positionné sur le côté du plateau, permettait de faire apparaître et disparaître les acteur·ices, et d’évoquer visuellement le déplacement du train, motif central du récit. Ce principe de mouvement latéral, je l’avais déjà exploré dans mon installation HU Box (2004), et il s’est imposé ici comme une solution scénique à la fois narrative et plastique.

    Un aspect essentiel de cette recherche portait sur la question de l’échelle. En filmant des objets minuscules pour les projeter à grande échelle, la caméra permettait de retrouver l’échelle une, celle du corps, du plateau, du geste. Ce changement d’échelle ouvrait une zone intermédiaire entre réel et imaginaire, entre détail et narration.

    Le choix de recourir à l’ombre chinoise est venu d’un élan plus intime. À l’époque, je regardais beaucoup de films d’animation avec ma fille, alors âgée de huit ans. Ensemble, nous avions vu Princes et Princesses de Michel Ocelot, et cela m’a donné envie d’utiliser les technologies numériques pour revenir à un geste ancestral : projeter une ombre. L’ombre devient ici langage, matière, rythme — un moyen d’inscrire les corps dans un espace visuel poétique.

    Les images ont été conçues par moi-même, en collaboration avec Nicolas Dorémus et Mehdi Toutain-Lopez, qui m’ont accompagné sur la captation, le développement technique et la mise en œuvre du dispositif. Mehdi a programmé, avec le logiciel VVVV, un univers en temps réel permettant d’affecter une physique aux objets : des lettres pouvaient s’envoler d’un livre ouvert par l’actrice, des formes réagissaient au geste ou à la lumière.

    Le dispositif était léger, adaptable, pensé pour des représentations en tournée. La logique de création alternait des sessions en petit comité le matin — pour les réglages, les programmations et les tests visuels — et des temps de répétitions élargies l’après-midi avec toute l’équipe artistique.

  • Design and Execution of the Video System and Visuals

    Tête Haute was a foundational experience. It was our first creation for young audiences, and we approached it with the same level of artistic rigor as any other project — embracing the need for clarity, precision, and poetic strength.

    We began working with two pre-existing texts by Joël Jouanneau. During a residency at the Nouveau Théâtre de Montreuil, a concrete idea emerged: filming a book placed on a table, allowing the story to unfold directly from its pages. We created a prototype of this concept, which we then presented to Joël. In response, he decided to write a new text, integrating this visual device as a structural element of the play’s dramaturgy.

    I designed a simple and mobile video setup, based on live capture of a miniature space — a book, an object, a shadow. A rail-mounted screen, positioned at the side of the stage, enabled the appearance and disappearance of performers, while visually evoking the movement of a train — a central motif in the protagonist’s journey. I had previously explored this lateral movement in my 2004 installation HU Box, and it became here a solution that was both narrative and scenographic.

    A key aspect of the project was the question of scale. By filming tiny objects and projecting them at a large scale, the camera allowed us to recover a 1:1 scale — that of the body, the stage, the gesture. This shift in scale opened an intermediate space between reality and imagination, between detail and narration.

    The choice to incorporate shadow theatre came from a more personal impulse. At the time, I was watching many animated films with my daughter, then eight years old. We had seen Princes et Princesses by Michel Ocelot together, and it inspired me to use digital technologies to return to an ancestral gesture: casting a shadow. Here, shadow became language, material, rhythm — a way of inscribing bodies within a poetic visual field.

    The images were created by myself, in collaboration with Nicolas Dorémus and Mehdi Toutain-Lopez, who assisted with video capture, technical development, and implementation of the system. Mehdi programmed, using the VVVVsoftware, a real-time environment in which physical properties could be assigned to objects — for example, letters lifting off from a book opened by the actress, or visual elements reacting to movement or light.

    The system was lightweight, adaptable, and designed with touring in mind. The creation process alternated between morning sessions in a small team — dedicated to calibrating, coding, and testing visual effects — and afternoon rehearsals with the full artistic team.

  • “Joël Jouanneau tisse ses textes avec la musique et la poésie de la langue et sait recréer un imaginaire singulier. Cyril Teste, pour la mise en scène de ce conte contemporain, fait surgir des images des pages du livre grâce aux techniques numériques, et entrelace jeu des deux comédiens, théâtre d’ombres et projections.”
    — Télérama, Françoise Sabatier-Morel

    “La mise en scène virtuose repose sur un dispositif de projection vidéo léger et précis, fruit du travail du collectif MxM. Le tout au service d’un texte profondément poétique, bouleversant d’humanité.”
    — Rue du Théâtre

    PDF critique – Rue du Théâtre

    “Ce monde aux lisières du virtuel ouvre grand l’imagination. La poésie numérique conçue par Cyril Teste et son équipe, entre théâtre d’ombres, vidéo, et musique live, donne à voir un conte initiatique d’une grande justesse.”
    — La Terrasse, Gwénola David

    La Terrasse

    “Un dispositif scénique pensé comme un atelier vivant, où les manipulations filmées, les projections en direct et les effets d’échelle font dialoguer le geste et l’image. Une véritable expérience sensorielle pour petits et grands.”
    — Paperblog / On n’arrête pas le théâtre

    Lien vers critique (archivée)

  • “Joël Jouanneau weaves his texts with the music and poetry of language, and knows how to conjure a unique imaginary world. For this contemporary tale, Cyril Teste brings images to life directly from the pages of a book using digital techniques, blending live acting, shadow theatre, and projections.”
    Télérama, Françoise Sabatier-Morel

    “The virtuoso staging is built around a lightweight and precise video projection system — the result of the work by Collectif MxM. All of it serves a deeply poetic text, moving in its humanity.”
    Rue du Théâtre

    “This world, on the edge of the virtual, opens the imagination wide. The digital poetry created by Cyril Teste and his team — combining shadow theatre, video, and live music — reveals a finely tuned initiatory tale.”
    La Terrasse, Gwénola David

    “A scenic device conceived as a living studio, where filmed manipulations, real-time projections, and scale shifts create a dialogue between gesture and image. A truly sensory experience for audiences of all ages.”
    Paperblog / On n’arrête pas le théâtre

  • Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis, Scène nationale de Cavaillon, La Filature – Scène nationale de Mulhouse, Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre dramatique national, Le Canal – Théâtre intercommunal du Pays de Redon, Théâtre des Bergeries – Noisy-le-Sec, Théâtre Monfort – Paris, Théâtre de la Renaissance – Oullins, Théâtre de Grasse, Comédie de Reims, Le Phénix – Scène nationale de Valenciennes, La Filature – Scène nationale de Mulhouse (Festival Momix), L’Onde – Théâtre et Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay, Le Quai – Forum des Arts Vivants d’Angers, La Halle aux Grains – Scène nationale de Blois, Athénor – Saint-Nazaire, Le Carré – Sainte-Maxime, Le Carré–Les Colonnes – Scène conventionnée de Saint-Médard-en-Jalles / Blanquefort, Piano’cktail – Ville de Bouguenais, Scène Watteau – Nogent-sur-Marne, Centre des Arts – Scène conventionnée d’Enghien-les-Bains, L’Hexagone – Scène nationale de Meylan, Centre Culturel Théo Argence – Saint-Priest, Hangar 23 – Rouen, Théâtre de la Renaissance – Oullins (12–13 mai 2017).

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